Un logiciel est libre si et seulement si sa licence garantit les quatre libertés fondamentales :

  • la liberté d'utiliser le logiciel
  • la liberté de copier le logiciel
  • la liberté d'étudier le logiciel
  • la liberté de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées

Les deux dernières libertés ne peuvent s'appliquer que si l'on à accès au code source qui est en quelque sorte la recette de fabrication du logiciel.

Les freewares (logiciels gratuits) et les sharewares ne doivent pas être confondus avec les logiciels libres. Le principe du shareware consiste à proposer une version limitée destinée à tester le logiciel, la liberté d'utiliser est limitée soit dans la durée, soit dans le nombre de fonctionnalités. Il faut payer pour obtenir la version complète. La liberté de copier est le plus souvent accordée sans restriction pour les freewares comme pour les sharewares puisqu'elle contribue à faire connaître les logiciels en question. Par contre vous n'avez ni la liberté d'étudier, ni celle de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées.

Les plus restrictifs du point de vue des quatre libertés sont les logiciels propriétaires ou privateurs pour lesquels vous devez payer le droit d'utiliser le logiciel. Les limites imposées sont multiples : nombre de postes sur lesquels vous pouvez l'installer, nombre d'utilisateurs autorisés... Quant-à la liberté de copier, elle se limite à la copie de sauvegarde inscrite dans le code de la propriété intellectuelle (Article L122-6-1) : La personne ayant le droit d'utiliser le logiciel peut faire une copie de sauvegarde lorsque celle-ci est nécessaire pour préserver l'utilisation du logiciel.

Une caractéristique essentielle des logiciels libres est la possibilité d'accéder au code source. Ainsi, les libertés d'étudier, de modifier et de redistribuer, n'existent ni pour les freewares, ni pour les sharewares, ni pour les logiciels propriétaires puisque leur code source est gardé secret.